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Henriette possède une force tranquille
dans sa "Composition" et son aquarelle "Nu". Nous sommes devant un art à
la fois souple et solide. Avec un sens aigu des formes et des couleurs,
des tons et des valeurs, elle peint avec lucidité et fermeté, dans un
langage délicat et sensible.
François Perche, critique d'art
(...) L'artiste possède un métier sûr et solide et un talent qui éclate en
cent directions, comme un feu d'artifice étrange. Elle a le sens du trait,
à l'instar des artistes japonais.
Henriette Adriensence, résolument classique au point de départ, est en
pleine évolution. Progressivement, une touche de fantastique se glisse au
creux de ses tableaux. Sa grande huile, "le bal" en reste le témoignage
coloré. Ce peintre nous donne une leçon : le rêve fait toujours bon ménage
avec le travail, le doute et le talent.
Guy Noël dans Le Parisien
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Passionnée et passionnante, Henriette
Adriensence fourmille d'idées... idées artistiques, créatrices qu'elle met
au service de la culture "car, dit-elle, l'art associé à la vie
quotidienne est indispensable : il évite tout simplement de devenir
mesquin", un sourire large comme un parapluie appuyé d'un coup d'oeil
malicieux ponctue le mot mesquin...(...)
Jusqu'à la trentaine, peindre l'intéressait, mais elle pensait qu'elle
n'était pas douée.(.. .)
Henriette a eu la chance de fréquenter l'atelier d'André Claudot
(... puis) Henriette est montée à Paris. Elle a continué à travailler,
mais retournait à Dijon pour montrer ses oeuvres à Claudot qui ne lui
ménageait pas sa critique. Au cours de l'une de ces fameuses visites,
Henriette oublie de montrer ses aquarelles; elle fait demi-tour, remonte les étages et tend ses tableaux.
Commentaire de Claudot : "Pourquoi tu ne me les montrais pas ! Delacroix
n'aurait pas fait mieux..."
Henriette venait de gagner ses galons d'artiste peintre à part entière.
Depuis, elle expose à Paris.
Huguette Brugier, critique d'art (extrait du catalogue Drouot 16 octobre
1989)
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Adriensence gagne son pari à Drouot
Henriette Adriensence a accepté de disperser une partie de son atelier à Drouot (...). L'enjeu était grand car affronter le public des
spécialistes, collectionneurs, directeurs de galeries et critiques d'art,
c'était accepter la comparaison avec les artistes de toutes les époques.
Le rendu des couleurs, la facture, la personnalité des oeuvres
allaient-ils être suffisamment spécifiques pour que ceux qui font la
renommée et la cote, reconnaissent en elle un artiste vrai et lui
accordent l'estime et l'intérêt. (...)
Lundi, la salle de Drouot était pleine (...). Dessins, aquarelles et
huiles (...) sont présentés dans l'ordre chronologique de leur
réalisation. Il n'y a pas les classiques lots des ventes d'atelier (...).
Non, chaque original a été jugé d'une importance suffisante pour qu'il
soit soumis aux enchères. (...)
Les réflexions chuchotées (des collectionneurs) (...) sont des plus élogieuses.
Des enchères ont été fortement disputées et si "Les puces à la Capte", 1981,
s'enlevaient à 17 000 F, le "Bassin des Tuileries", 1986, partait à 9500
F, "l'Envolée", 1984 à 8500 F, d'autres s'adjugeaient à 8000 F.
Le pari fait par Henriette Adriensence est gagné. Ses oeuvres futures sont
attendus.
Professeur Robert Brousse, critique d'art et collectionneur
dans Le Républicain 16 novembre 1989
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"L'oeuvre d'art est le plus court chemin d'un homme a l'autre"
Henriette Adriensence me reçoit dans l'atelier qu'elle a installé voici 3
ans. (...)
"bien sûr, la technique est un outil indispensable, la peinture est une
éducation de l'oeil au niveau du dessin, de la couleur et des valeurs, je
"déstresse" tout candidat à la peinture : un peintre malhabile exprime ses
émotions alors qu'un technicien habile produira une peinture sans émotion".
Artiste de son temps, Henriette Adriensence me rappela que l'oeuvre d'art
est le plus court chemin d'un homme à l'autre, que le temps passé parfois
devant un dessin d'enfant peut apporter plus qu'un passage de quelques
minutes devant la Joconde".
Lydie Benoist, maire adjoint de Villers sur Orge dans Le journal municipal de Villiers
sur Orge
1996 |
Et une peinture pour illustrer un poème de Desnos
Avoir une de ses toiles dans un livre scolaire n'est pas donnée à tout le
monde. Monet, Magritte, Dali et bien d'autres encore, ont bien sûr leur
place pour illustrer des poèmes ou de la prose mais rares sont les
artistes vivants et, avouons-le, peu connus, à avoir ce privilège.
Henriette Adriensence Pasqualini, originaire de Louvroil, a eu la surprise
de découvrir une de ses peintures à l'huile dans un livre de français de
la classe de 4ème des éditions Bordas. Cette peinture, intitulée "Avenir",
a été retenue (...) pour illustrer En descendant des collines au
printemps, une poésie de Robert Desnos.
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(...) A ses débuts, elle a peint à un
rythme effréné. (...) Rapidement, elle a exposé et pu ainsi échanger avec
d'autres artistes, au Grand Palais (...), ou à Orsay (où elle a créé un
atelier de peinture). Des expositions aussi en Italie, dans son pays
d'origine où elle a ouvert un atelier de peinture qui fonctionne depuis
l'été 1987. (...) En 1989, elle a vendu 260 oeuvres (sa frénésie de
peinture des débuts) aux enchères, à Drouot, à Paris.
Véronique Bertin
dans La Voix du Nord, 24 septembre 2005 |
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